
Toujours est-il que la construction hors-site a intégré ce futur inconnu, auquel elle prévoit de s’adapter. À l’image d’une population dont les besoins mutent en permanence et surnommée « société liquide » par le sociologue Zygmunt Bauman, la construction hors-site forme et transforme, compose et recompose, grandit et réduit au rythme de la vie des habitants. Les bâtiments qu’elle produit s’adaptent aux usages qui n’ont de cesse de se renouveler. Comme le souligne l’architecte Guillaume Hannoun, ils ont de multiples vies.
Vie 1

Agora, bureaux, hébergement : plusieurs installations cohabitent sur un même site.
Vie 2

Les installations d’origine perdurent mais les besoins de la collectivité ont évolué. Une plus grande construction est devenue un centre d’hébergement.
Vie 3

La grande installation s’est scindée en 3 centres d’hébergement qui se sont adaptés aux contraintes de 3 nouveaux sites.
Vie 4

Les 3 centres d’hébergement ont changé de vocation. Ils sont devenus un hôtel, une résidence étudiante et un centre d’hébergement.
Vie 5

Nouveau changement de vocation : à l’occasion des JO 2024, les bâtiments se sont transformés en bureaux, village média ainsi qu’en centre d’accueil pour touristes.
Vie 6
